Paroisse Protestante de Quaregnon

Histoire

L’unité scoute protestante Jean Calvin

Quand on parle de la paroisse protestante de Quaregnon, on mentionne inévitablement son Unité scoute (UJC, dit-on), incontournable dans la politique d'animation de jeunesse chère aux différents responsables qui ont guidé l'Eglise locale depuis sa fondation.  Maintes choses ont été faites en cent ans, mais l'UJC est une des réussites les plus remarquables de la jeunesse locale.  L'Unité Jean Calvin n'est pas le plus ancien groupe scout régional ou local, il y en a eu d'autres à Quaregnon et dans le Borinage, épisodiques, assez réguliers parfois, mais presque tous ont disparu.  Ce n'est pas, non plus, le seul groupe de jeunesse local qui ait vu le jour : il a toujours été en parallèle avec d'autres (divers groupes de jeunes, chorale "Aube Claire", Atelier théâtral "Les Trois Coups", Vie en Jésus, Trust The Lord, …).  Il faut rappeler que l'UJC est à la base de la fondation de la chorale "Aube Claire", issue de ses rangs, et a participé activement à la création de l’Equipe théâtrale "Les 3 Trois Coups" avec le groupe de jeunes de l'époque.

Mais ce que l'Unité Jean Calvin a de remarquable, c'est sa longévité et sa ténacité.  Créée officiellement le 27 novembre 1960 au départ d'un groupe de louveteaux, l'Unité s'est appelée "John Knox" pendant un mois.  Elle a maintenant 36 ans d'existence, sans interruption, et pour cela, il a fallu beaucoup de courage, de volonté et de dévouement.

Six chefs d'Unité se sont succédé pour animer, gérer et diriger l'Unité, assistés efficacement par quelques chefs.  Pendant certaines périodes, un "Rocher du Conseil" ou un "Conseil des Chefs" a dirigé l'Unité en l'absence d'un chef désigné par le Consistoire.

L'Eglise locale, des sympathisants et des parents de scouts ou de chefs ont apporté leur pierre à l'édifice tout au long de ce plus que tiers de siècle.  L'aventure continue et continuera.


Un peu d'histoire ... beaucoup de souvenirs

En 1960, le Consistoire décide de confier l'organisation d'une meute à Lucette Demaude.

Avec l'aide de Jean-Pierre Roland et Claudy Delaunois, routiers du "clan du Chalet" (les scouts du chalet ont été créés par Léon Quittelier), l'objectif est atteint et la première séance a lieu le 27 novembre 1960.  L'Unité s'appelle "John Knox" et ne prendra le nom de "Jean Calvin" que le 27 décembre 1960.  Elle compte dans ses rangs 35 scouts et 4 chefs.

L'aventure commence !

L'Unité a son drapeau rouge et bleu, son célèbre foulard (tant copié) et sa devise : "Combats le bon combat de la foi".  En peu de temps, elle s'enrichit de plusieurs chefs et d'un clan de routiers.  Le premier camp d'Unité est organisé par les routiers le 29 avril 1961 au Mont de l'Enclus, à "La Volière".  La première fête a lieu le 12 mai 1961.  En juin 1961, le clan décide d'essaimer et c'est ainsi que naissent les Unités de Douvrain, Cuesmes, Ghlin, Jemappes, Pâturages et Wasmes.  Les routiers patronnent aussi les Unités de Dour, de Frameries et de Boussu.  Pour coordonner le tout, un "district régional scout" voit le jour et c'est un des fondateurs de l'UJC, Claudy Delaunois, qui assume les fonctions de commissaire régional de district.


Et les dates se succèdent.  L'UJC, active et très vivante, poursuit allègrement sa route.  Elle patronne la colonie annuelle du Mont de l'Enclus; ce sont ses chefs qui la dirigent.

En janvier 1962, les Unités protestantes (10 Unités) décident d'adhérer à la B.S.B. (Fédération Nationale des Boy-Scouts de Belgique), mais l'aventure ne dure que quelques mois.

Première fête de l’Unité Jean Calvin - 1961

Camp de Mérignac - 1991

Avril 1962 : Lucette Demaude quitte l'Unité.  Un Rocher du Conseil prend la relève et assume la direction du groupe jusqu'en 1966.

Le 26 octobre 1963, c'est la naissance d'une chorale d'Unité, sous l'impulsion d'Yves Wuyts, chef des éclaireurs de l'époque.  Cette chorale continuera "dans le civil" une carrière remarquable sous le nom d'AUBE CLAIRE.

Juillet 1964, l'UJC édite un journal : "Fleur de Lys".  Il existe toujours mais ne sort que pour des occasions exceptionnelles.

En 1966, Jean-Pierre Roland est nommé chef d'Unité.  Comme tous ceux qui ont dirigé l'Unité, il a marqué son époque ainsi que Lucette Demaude, Jacques Wuyts, Jean Wuyts, Nick Griffin et Pierre Faure, secondé aujourd'hui par Michel Lecocq.  Si l'Unité est toujours active, c'est surtout grâce à ses chefs qui, jamais, n'ont lâché le gouvernail.

Le 8 novembre 1970, l'UJC fête ses 10 années d'existence.  Elle compte alors 60 scouts et chefs.  Certains chefs suivent la formation dispensée par l'Equipe Nationale de Jeunesse.  La paroisse, sous la poussée des chefs, décide de construire de nouveaux locaux.  Ils s'érigent lentement mais seront terminés malgré les difficultés rencontrées.  Et la vie continue, ponctuée par des moments forts que sont les rencontres régionales, les camps et week-ends, les fêtes.

En 1971, l'Unité se dote, pour aider les chefs et les décharger des "soucis et tâches matérielles", d'un comité d'action composé d'adultes et d'un conseil des parents.  Ces deux organes se fondront bientôt en un seul et le "comité des parents" va rendre beaucoup de services à l'Unité pendant plus de dix ans.

Juillet 1974.  C'est le premier grand camp de l'Unité à l'étranger, à Glandage (Drôme-France).  L'Unité inaugure une nouvelle politique de camp qui allait la mener en Yougoslavie, en Turquie et, souvent, dans le Midi de la France.  Cycloslavie (1976) et Turcocar (1978) ont marqué l'Unité de l'époque , et ceux qui y ont participé en gardent un souvenir indélébile, mais ces aventures n'ont pu être réitérées, faute de moyens et de volonté d'engagement.


Mais l'UJC n'allait pas rester les bras croisés.  Après Glandage, c'est la "trilogie" des camps ardéchois : Antraigues en 1980 et Aizac en 1981 et 1982.  Puis l'Unité marque le pas, elle se "repose", les grands camps sont chers et difficiles à organiser et nous sommes dans une période de transition : notre chef d'Unité, Sanglier, nous quitte en mars 1985.  Il passe le flambeau à Pingouin.

En 1986, l'UJC reprend les routes de France, et c'est à Vercheny, dans la Drôme, un coin bien connu de la famille du pasteur Vernier, qu'elle séjourne.  Ce camp sera suivi, deux ans plus tard, par un autre où l'UJC innove et plante ses tentes au milieu du Centre Chrétien de Gagnières, en Cévennes.  L'Unité y côtoie d'autres campeurs, et d'autres scouts.

Les années suivantes sont parsemées de moments forts (sorties d'Unité, participation à un culte de jeunesse, excursions de groupes, week-ends, participation à diverses opérations) et surtout la fête du 30ème anniversaire, fin mars 1990 : un fait unique pour une Unité scoute protestante.

En 1991, l'UJC prépare son prochain camp.  Elle se détoure du sud de la France et se dirige vers la Charente-Maritime, pays plat, couvert et ... pluvieux.  Durant 1992, se succèdent soupers, spectacles décentralisés, week-ends de formation de chefs, initiation à l'équitation, brocante, week-ends et camps de groupes à Lognes, Nessonvaux, Amougies, Quaregnon.

1993 est de la même veine avec un plus : le camp d'Allemagne-en-Provence.


Mais c'est difficile de raconter dans le détail tout ce que l'UJC a fait.  De fêtes en rencontres, de week-ends en camps (Modave), de participations en opérations, l'Unité a toujours été très active.  Elle innove aussi créant un groupe de scouts aînés (les Pionniers), et en regroupant les éclaireuses et éclaireurs en une troupe mixte (les Scouts).  Et ce n'est pas fini, il y aura encore des changements puisque ... Mais çà, c'est l'avenir ... Pas encore de l'histoire

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